Avec la mondialisation sociale, économique et même technologique, il est assez courant d’acheter un produit dans un autre pays pour l’utiliser dans un autre, et sûrement à une occasion vous avez ramené de vos vacances bien méritées quelques appareils électroniques qui n’étaient pas présents dans votre pays de résidence et, en principe, sans aucun problème lors de leur utilisation.
Corée du Nord, Iran, Crimée, Syrie, Cuba, Soudan du Sud : ces pays, pour plusieurs raisons, se voient refuser l’importation de certains produits provenant d’Occident, notamment les smartphones. Leurs mauvaises relations à l’internationale, les territoires parfois flous, les actes de terrorisme qu’ils renferment ou encore leurs infractions répétées aux droits de l’Homme ont poussé plusieurs constructeurs à y bannir leurs appareils. Xiaomi en fait partie, et sa politique en la matière est très stricte. Cependant, le constructeur commence à bloquer ses smartphones dans les pays dans lesquels il n’est pas autorisé.
La firme explique que cette mesure de blocage a été appliquée pour protéger la sécurité des données de ses utilisateurs, mais aussi les droits du consommateur. Certains observateurs y voient néanmoins le signe d’une pression américaine sur la marque pour la contraindre à agir contre le trafic de ses produits vers les pays sous sanctions internationales.
La marque parle pour sa part d’un blocage « temporaire » des mobiles concernés, le temps d’une enquête, et explique même que ce blocage est désormais terminé. « L’enquête a obtenu des résultats significatifs, et les appareils concernés peuvent être déverrouillés dès maintenant », a notamment promis un porte-parole de Xiaomi cité par le Global Times.
De cette façon, vous devez faire très attention non seulement à l’endroit où vous achetez votre téléphone, mais aussi à l’endroit où vous finissez par l’activer, bien que nous parlions de pays très spécifiques qui ont des entrées très restrictives.