La Chine exige que les influenceurs aient une certification pour parler de certains sujets dont la santé, l’éducation, la finance et le droit.
Le 21 juin, le gouvernement a déclaré vouloir lutter contre la désinformation en obligeant certains créateurs de contenu à avoir une certification. Les contenus ciblés sont principalement ceux traitant de la santé, de la finance ou du droit. Les plateformes et applications de diffusion en direct sont les premières ciblées.
La Chine veut « combattre la désinformation » des influenceurs
En Chine, les applications de streaming les plus populaires sont Douyin, la version chinoise de TikTok, et Kuaishou, la plateforme de streaming en direct du géant Tencent. 700 millions de chinois, soit 68% de la population, regardent régulièrement du contenu vidéo sur Internet.
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La nouvelle réglementation chinoise a pour objectif officiel de réduire le risque de désinformation auquel la population peut être exposée. Plutôt que de modérer un contenu a posteriori, Pékin veut réguler sa publication avant que l’information ne soit partagée. Le gouvernement choisit donc de valider lui-même les créateurs qui pourront publier certains types de contenus.
L’Administration Nationale de la Radio et de la Télévision Chinoises, ainsi que le ministère de la Culture, seront chargés de fournir des certifications aux influenceurs afin qu’ils puissent parler de leurs sujets favoris. Quant aux plateformes de diffusion, il leur appartient de vérifier que les créateurs qui y publient ont les autorisations pour parler de médecine, de finance, de droit ou encore d’éducation.
Un contrôle toujours plus grand sur la parole en ligne
Cette nouvelle politique aura des conséquences directes pour les influenceurs qui veulent parler de ces sujets. Même si les autorités ne précisent pas les critères d’accès à cette certification, il s’agit d’évaluer les qualifications des créateurs de contenu. Si une personne veut parler de médecine, elle devra très probablement avoir une formation dans le domaine ou être un professionnel de la santé en activité.
